jeudi 12 octobre 2017

Le Capital de Karl Marx

MAJ de la page : Karl Marx






Les Chemins de la philosophie par Adèle Van Reeth
Le Capital de Karl Marx
(1/4) : La fabrique de la plus-value
Avec Isabelle Garo, Enseigne la philosophie au lycée Chaptal à Paris, présidente de la GEME (Grande Edition de Marx et d'Engels), auteure
(2/4) Remettre la philosophie sur ses pieds
Avec Bruno Pinchard, professeur à l'Université Jean Moulin Lyon III, chaire de philosophie de la Renaissance et de l'Age classique, président de la Société Dantesque de France
(3/4) Le fétichisme de la marchandise
Florian Nicodème, professeur agrégé de philosophie au lycée Jacques Decour de Paris, spécialiste de philosophie allemande et membre de l'équipe de la GEME (Grande Édition Marx et Engels aux Éditions Sociales)
(4/4) Le travail c’est la santé
Avec Jean Quétier, doctorant en philosophie à l’université de Strasbourg

Le capitaliste a acheté la force de travail à sa valeur journalière. C'est donc à lui qu'appartient sa valeur d'usage pendant la durée d'une journée de travail. Il a donc acquis le droit de faire travailler pour lui un travailleur pendant une journée. Mais qu'est-ce qu'une journée de travail ? C'est moins en tout cas qu'une journée de vie naturelle. De combien ? Le capitaliste a sa propre opinion sur cette ultima Thule, cette limite où doit s'arrêter la journée de travail. En tant que capitaliste, il n'est que capital personnifié. Son âme est l'âme du capital. Or le capital a une unique pulsion vitale : se valoriser, créer de la survaleur, pomper avec sa partie constante, les moyens de production, la plus grande masse possible de surtravail. Le capital est du travail mort, qui ne s'anime qu'en suçant tel un vampire du travail vivant, et qui est d'autant plus vivant qu'il en suce davantage. Le temps pendant lequel le travailleur travaille est le temps pendant lequel le capitaliste consomme la force de travail qu'il lui a achetée. Si le travailleur consomme pour lui-même son temps disponible, il vole le capitaliste. Le capitaliste se réclame donc de la loi de l'échange marchand. Il cherche, comme n'importe quel autre acheteur, à tirer le plus grand parti possible de la valeur d'usage de sa marchandise.
Karl Marx, Le Capital, livre I, section 3, chapitre VIII, traduction de Jean-Pierre Lefebvre, Éditions sociales, 2016
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Marx cent ans après sa mort (émission "Apostrophes", août 1983)
Avec Maximilien Rubel (traducteur de Marx dans la Pléiade), Claude Mazauric (des Éditions Sociales), Georges Labica (qui a d'ailleurs été le directeur de thèse de Francis Cousin) et Jean-Pierre Lefebvre.

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